Bernard Marie Collet
pastels et huiles
Paysages de Venise
(exposés à la galerie Saint Roch mars-mai 2016)
Va et vient d’ombres et de lumières dans un labyrinthe de rues, de ponts et de places jetés au hasard comme pour combler un peu l'étendue bleu vert pâle de la lagune.
Se perdre dans ce lacis de ruelles, campi et quais sinueux qui bordent les multiples canaux.
S’arrêter, longtemps, sur le dos d’un pont pour suivre sur les eaux le reflet inversé et ondoyant du ciel entre les parois ocres et humides des maisons.
Se retrouver et peindre le miroitement des ondes caressant le pied moussu des fondations, tracer les lignes de l’antique élégance des palais, témoins touchants d'un passé flamboyant.
Et puis, dessiner du pont de l’Accademia les sillages mouvants que trace l’incessante circulation des vaporetti et des longues barques à fond plat .
Au creux des flots du Grand Canal et au détour de la Douane de Mer esquisser sur quelque carnet le surgissement majestueux de San Giorgio Maggiore dressé sur l’immensité liquide de la lagune.